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Comparatif Vifa DX25, XT25 et Scanspeak 6600

Présentations

Les fiches techniques sont téléchargeables sur les sites constructeurs :

Vifa DX25TG09-04

Vifa XT25TG30-04

Scanspeak D3004 6600

Les trois tweeters ont été mesurés le même jour, au même niveau sonore, avec le même matériel et sur le même baffle. Toutes les mesures ont été réalisées à 10cm.

Une photo des prétendants

 

 

 

Même si de face ces tweeters ont un air de famille les différences sont tout de même là.

La « faceplate » est identique entre les deux vifa avec 5 trous pour vis de fixation et matière plastique (mais épais et rigide). Les vis sont encastrées pour minimiser les premières reflexions dessus.

La face du scanspeak est en métal recouverte d’un matériaux souple au touché presque caoutchouc et comporte 6 trous pour les vis de fixation . On voit que la transition entre le dôme et la face est un peu plus douce et que celle-ci est légèrement incurvée en forme de guide d’onde.

Les dômes sont assez différents et ce qui saute aux yeux est l’ogive du XT25 ainsi le double boudin qui l’entoure. C’est cette particularité qui a donné le nom d’une longue lignée de tweeters très connus : les Ring Radiator.

Entre les DX25 et les 6600 le textile des dômes sont très différents, il est presque transparent sur le scanspeak en fonction de la lumière. Malgré un diamètre équivalent le dôme du DX25 semble plus gros à l’oeil que celui du 6600 et la surface émissive  annoncée est de 8.2cm² pour les deux vifa contre 7cm² pour le 6600.

Côté motorisation les deux vifa sont à ferrite équivalente mais l’intérieur doit être assez différent, la lecture des fiches techniques met la puce à l’oreille en annoncant par exemple une hauteur d’entrefer différente (et excursion différente). Le XT25 possède en plus une chambre arrière permettant une fréquence de résonnance plus basse.

De ce côté le scanspeak marque la différence. Il dispose de petits aimants neodym disposés en cercle pour créer le champ magnétique nécessaire, cette disposition et aspect lui ont donné son surnom : le « AirCirc ».

Voici une photo de l’arrière du DX25 et de ce Aircirc

On y voit également le petit joint en mousse intégré au scanspeak.

Cédric B. (Kro)

J’ai mis le doigt dans l’engrenage lorsque j’étais étudiant en achetant mon premier matériel hifi-homecinema. Mon budget restreint, mes diverses rencontres dans la région lyonnaise, et surtout ma cursiosité m’ont rapidement poussé à chercher « comment ça marche » et à mettre les mains dans la soudure. Mon métier est vétérinaire et ma formation a peu de chose à voir avec l’audio. J’ai longtemps été animateur puis modérateur sur le forum du site www.homecinema-fr.com et c’est en grande partie grâce à internet que j’ai pu progresser et apprendre dans le domaine de l’audio. Si j’ai souhaité créer justdiyit c’est pour transmettre à mon tour, et à mon niveau, tout ce que la communauté DIY a pu m’apprendre et continue à le faire chaque jour. Alors quand Guillaume m’a proposé de s’occuper du support je n’ai pas hésité !

7 réflexions sur “Comparatif Vifa DX25, XT25 et Scanspeak 6600

  • ThierryD

    travail intéressant.

    sur le papier,les différences entre des tweeters d’entrée de gamme et haut de gamme est extrémement tenue.
    un avantage pour le 6600 pour les coupures basses.
    les tests IMD sont explicites.

    le sonograme ,AMHA,ne peut représenter une valeur de comparaison.
    il met en avant le retard de groupe.(qui est l' »image » de la courbe d’amplitude ( la dérivé )
    surtout en absence de filtrage électrique.

    Répondre
    • Bonjour. Ici les sonogram et waterfall représentent exactement la même chose, le waterfall est plus visuel, le sonogram plus lisible mais ils font double emploi dans cet article. Ces CSD sont peu intéressants dans ce test car il n’y a pas grand chose à voir et on ne peut en déduire grand chose. L’information principale étant surtout les petites résonnances en fin de bande passante. Le Busrt Decay nous aurait donné la même information avec une lecture plus intuitive. Effectivement dans le cadre d’un test de haut-parleur non filtré le Burst Decay suffirait. J’ai enregistré ces Burst decay en présentation waterfall je vais probablement les rajouter dans l’article. Je reviendrai plus tard sur l’intérêt du CSD lors de la mesure d’une enceinte filtrée.

      Répondre
  • Bonjour,
    Il y a une erreur sur le lien du ScanSpeak, il renvoie à la notice du Vifa XT25.
    Les tweeters sont affectés de paramètres comme les enceintes closes, Vifa précise les amortissements, ScanSpeak non. Ce serait bien de les mesurer
    Pour faire un filtrage exact, il faut en tenir compte, Linkwitz en a donné l’exemple en 1978.
    Cdt.

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    • Bonjour,
      c’est corrigé pour l’erreur sur la notice.
      Concernant l’amortissement je ne comprends pas bien de quoi vous parlez. Le coefficient d’amortissement mécanique est donné (Qms) et les paramètres qui y sont liés comme Rms, Cms, ou Mms sont donnés également. Est-il possible d’en savoir plus sur ce qu’il faut mesurer et à quoi ça sert dans le filtrage ?

      Répondre
  • Ping : Just DIY It !Duel : Scanspeak D3004 6600 vs Dayton RS28F-4 » Just DIY It !

  • forr

    Bonjour,

    Je n’avais pas souvenir d’avoir laissé un commentaire, et n’étant pas revenu sur cette page depuis, je n’ai pas répondu à la question

    Les coefficients d’amortissement des tweeters Qes, Qms et Qts se mesurent comme pour les autres HP. J’utilise WtPro de Smith & Larson.

    Le comportement des tweeters est le même que celui des enceintes closes, à savoir celui d’un filtre passe-haut du second ordre calé sur la fréquence de résonance, fs, et dont le Qts définit la surtension (Qts=0.500, -6 dB; Qts=0.707, -3 dB; Qts=1 0 dB)

    L’effet de ce filtre inhérent au HP s’ajoute à celui du filtrage passe-haut, réalisé en passif ou en actif, dont le but premier est d’éviter les débattements excessifs de la membrane.

    Plus la fréquence du filtrage sera éloignée de la fréquence de résonance, moins l’effet de cette dernière se fera sentir.

    Pour des raisons pratiques, on mesure l’écart entre ces fréquences en octaves et fractions d’octave.

    Soit un tweeter résonant à 1 kHz filtré en passe-haut à 2 kHz en Linkwitz-Riley à 12 dB/o.

    La pente du filtre va, grosso modo, être de 12 dB/o de 2 à 1 kHz, puis 12+12 = 24 dB/o en dessous.

    La fonction globale obtenue n’est plus vraiment celle d’un 12 dB/o et la réponse de la conjugaison avec le HP de grave sera loin de correspondre à ce que l’on en attend.

    Pour bien faire, il faudrait que le fitrage cesse progressivement son action à l’approche de la résonance.

    Il y a divers moyens d’y arriver, dont le plus connu (plus = vraiment peu, encore aujourd’hui) est celui des « transformées » dues à Linkwitz. J’ai proposé sur le forum Audax des solutions assez simples pour les processeurs numériques, par exemple :

    http://www.audax.fr/forum/read.php?4,12214,18674#msg-18674
    (post mercredi 28 avril 2010 15:09:34)

    ou là :

    http://www.audax.fr/forum/read.php?4,23565,24009#msg-24009

    L’effet de la résonance du tweeter et sa correction sont assez faciles à simuler, tout comme l’est la mise en oeuvre de « transformées » sur les processeurs numériques.

    Les transformées me paraissent un complément indispensable aux filtrages quasi-optimaux qui consistent à minimiser les variations de retard de propagation de groupe (group delay) dans les enceintes à plusieurs voies.

    Cordialement.

    Forr

    Répondre
  • J’aime beaucoup cet article ! C’est en effet un travail intéressant. J’allais me procurer un 6600 pour un projet, mais à la lumière de ces résultats, je trouve même que le XT25 s’en très très bien dans plusieurs cas, à condition de rester assez haut en fréquence.

    Répondre

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